Porte-étendard du 4ème chasseurs, Révolution

Bonjour Paul,

Pour la version fantaisie, il te faudra refaire le plumet, ce qui ne présente pas beaucoup de travail.
Pour ma part, je resterais classique, mais bon...

Bonjour Paul,

Effectivement tu n'apparaissais pas récemment sur le forum. J'aperçois la finesse de ce que tu fais, je crois reconnaître à ton profil une pièce que j'avais vue à Sèvres en 2016, et quelques mots échangés avec toi.... et ma belle-mère !

Une des peintures à l'huile les plus fines qu'il m'ait été donné de voir.

Vivement la suite !

Superbe piece, hate de voir la peinture !

Début de la peinture. J’ai cherché à restituer un bandeau de toile peint au lieu d’une vraie peau de panthère.

Superbe !  !  !
Bravo Paul !
Bonne continuation !

voilà un très bon début

La suite.

Une suite concluante !
SUPERBE !

Une peinture toujours de grande qualité !! 

Une peinture vraiment superbe.....

Taouletta a écrit:

Une suite concluante !
SUPERBE !

Vraiment pas mieux ! :applo:

Bonjour Paul,

C'est un beau début, belles couleurs!

C'est juste parfait !

La claque , bravo !

Le cavalier terminé, reste le cheval et le drapeau.

un seul mot me vient...superbe.

Très beau !!

Très belle transfo ,pose réussie simple et élégante à la fois
bravo
hâte de la voir terminée

Superbe !
Encore une pièce d'exception !
BRAVO !

Superbe peinture !

Transfo., peinture ... la classe

Bonjour Paul,

Il est très beau ton cavalier mais peut-être est-il un peu trop uni, je ne sais pas comment dire, un peu plus de nuances.

Belle peinture, très "léchée", les fondus sont parfaits. C'est très propre, bravo !

Bernard.S a écrit:

Bonjour Paul,

Il est très beau ton cavalier mais peut-être est-il un peu trop uni, je ne sais pas comment dire, un peu plus de nuances.

Bonjour Bernard. Je vois ce que tu veux dire. Difficile de contraster davantage le vert foncé; je verrai s'il y a lieu de retoucher une fois posé sur le cheval (l'étendard sera très coloré et attirera le regard).

Bonjour à tous.

Après un an et demie sans toucher un pinceau, me revoici aux affaires.
L'herbe est un peu flashy, je reviendrai dessus. Peut-être aussi un réglage de saturation sur l'appareil.

Salut Paul !
On peut déjà affirmer que tu n'as pas perdu la main...
Superbe robe ton cheval ! 
En espérant que tu puisses trouver le moyen de continuer de façon plus régulière et nous gratifier de ta réalisation. 
BRAVO !
Bonne continuation...

Merci Eric. J'ai retrouvé un peu de disponibilité et la motivation nécessaire.

Paul a écrit:

Merci Eric. J'ai retrouvé un peu de disponibilité et la motivation nécessaire.

SUPER !

Ah oui, quelle belle robe!

bourgouin.francois a écrit:

Ah oui, quelle belle robe!

Tu as vu cette richesse des teintes ?
C'est ce dont parle JP et vers quoi il nous faut tendre...

Le brun de la robe, ce sont 5 teintes et 4 ou 5 niveaux de gradation: TSB, jaune de mars, TOB, jaune de cadmium, blanc. Pour les jambes, du noir d'ivoire, de la TOB, une pointe de caput mortuum.

Deux choses importantes à mon sens:
- L'huile a pour les chevaux un rendu "organique" difficilement égalable à l'acrylique
- Une photo soignée, avec une source principale de lumière (du jour) pas trop dure, des réflecteurs doux sur les côtés et en contrebas, valorise la présentation. En post-traitement, on peut également déboucher les ombres, adoucir les hautes lumières et corriger la balance des blancs. Je me suis fait un mini studio avec trois bricoles qui est parfait pour cet usage. Je tâcherai d'en poster une photo ce soir.

Bonjour,

L'huile par sa "pâte" à un rendu plus "organique" certes, mais tout de même, quelle finesse de peinture dans les fondus, des ombres et lumières posées justes ... un régal.
La bonne qualité de la photographie rend seulement hommage au très beau travail de peinture.

JL

Merci Paul.
Je pensais qu'il y avait une pointe d'orange, une teinte qu'utilise Davide CHIARABELLA dans ses "recettes".

Robe du cheval magnifiquement réalisée; en opposition avec le vert du cavalier, l’ensemble sera superbe!

La robe du cheval est superbe.
Bravo pour les transitions entre ombres et lumières.
Je note la palette.

L'ensemble, cavalier + monture va être spectaculaire.....

C'est admirable une fois de plus. Tout est en finesse, bien tiré, subtile... uniformologiquement réfléchi et artistiquement maitrisé à la perfection.
Je te remercie au passage Paul (et les autres membres du Forum) pour toutes les recettes de couleurs que tu donnes aux fils de tes réalisations. Ce que je m'empresse de copier depuis des années et que j'utilise.

Bonjour Paul,

De retour aux pinceaux! Très  belle peinture, beau cheval, peut-être un peu trop pour la période révolutionnaire.

Bernard.S a écrit:

...beau cheval, peut-être un peu trop pour la période révolutionnaire.

Pourquoi ? 
Fais-tu référence à la morphologie, à l'entretien de la monture ?

Taouletta a écrit:

Bernard.S a écrit:

...beau cheval, peut-être un peu trop pour la période révolutionnaire.

Pourquoi ? 
Fais-tu référence à la morphologie, à l'entretien de la monture ?

La révolution, période de vaches maigres; les chevaux ne devaient pas être de très bonne qualité.

Le cheval n'était peut être pas de bonne qualité, mais la peinture le magnifie !!! Quelle superbe pièce celà va faire au final !

Hello! à ce sujet, un article de Alain Pigeard paru dans Tradition magazine, nous donne quelques informations générales sur les chevaux de la Grande Armée et en particulier des extraits du règlement de la cavalerie de 1791 relatif à la tenue et au service des écuries.
je note que le service de la cavalerie n'est pas de tout repos et "seule une vigilance continuelle parvient à conserver les chevaux en état de service".....suit plusieurs anecdotes ou autres témoignages très intéressants.

Bernard.S a écrit:

La révolution, période de vaches maigres; les chevaux ne devaient pas être de très bonne qualité.

Merci.

Ce n'est pas la misère non plus!

D'après "Wikipedia":

Types de chevaux et races choisies

Le cheval de bataille est traditionnellement de taille modérée pour les troupes et les officiers, puisque les animaux les plus lourds ont des difficultés à rester en état et à s'adapter aux variations du terrain¹⁴. La plupart des armées de l'époque donnent leur préférence aux animaux de 15.2 mains et de 450 à 500 kg, bien que les cuirassiers possèdent fréquemment des chevaux plus lourds¹. Le régiment des dragons de la Garde impériale de Napoléon Ier possède des montures d'environ 15 mains¹⁴. Les animaux les plus légers sont réduits à ne faire que du repérage et des raids. Les chevaux de cavalerie sont le plus souvent acquis âgés de cinq ans, et font 10 à 12 années de service. Les juments et les hongres sont favorisés par rapport aux étalons, plus difficiles à gérer¹. Des pertes de 30 à 40 % sont monnaie courante durant une campagne, en raison tant des conditions de marche que des armées ennemies¹⁵.
Avec le développement des structures régimentaires, de nombreuses unités sélectionnent des chevaux de type uniforme. Certaines, comme la Royal Scots Greys choisissent même une couleur de robe unifiée. Les trompettistes montent souvent des chevaux bien distinctifs, de sorte qu'ils puissent se démarquer¹⁶. Les armées développent des préférences, les britanniques choisissant les hunters, les Allemands des Hanovriens, et les cosaques des steppes leurs poneys locaux, mais les exigences de la guerre font souvent que des chevaux de tous types finissent par être employés¹⁶.
Les chevaux arabes forment des montures de choix pour la cavalerie. Par le biais des campagnes de l'empereur, ce type de cheval se retrouve en Europe centrale et en Russie.
Denis Bogros pense qu'un grand nombre de défaites de la cavalerie française sont imputables, non pas aux hommes, mais à la mauvaise qualité des chevaux de troupe français, plus adaptés à la culture des terres qu'aux exigences militaires¹⁷. En effet, en 1781 et d'après le major général de Bohan, le cheval de cavalerie français est « lâche, triste, mou et défiguré » en raison de la mauvaise gestion du royaume « par le choix des pères et mères dont on veut tirer race »¹⁸. Napoléon Ier choisit le cheval arabe pour son usage personnel après la campagne d'Égypte¹⁹. En 1805, il peine à trouver ne serait-ce que cent chevaux de selle sur le territoire français car « partout ne s'élèvent que des chevaux de trait »²⁰. Napoléon Ier rétablit les haras en 1806, et les place sous la tutelle du ministère de l'intérieur²¹. Son arrivée au pouvoir coïncide avec l'engouement pour le cheval arabe, Jean-Pierre Digard précise qu'« après avoir trouvé ses racines en Angleterre, l'arabomanie équestre connait son apogée en France sous le Premier Empire »²². L'époque impose l'élevage du cheval arabe, des tentatives de croisement entre chevaux locaux français et chevaux orientaux sont tentés, avec plus ou moins de succès. Les très nombreuses réquisitions lors des guerres épuisent les ressources du pays²³. En 1810, Napoléon réorganise les remontes militaires et choisit ses montures de cavalerie légère dans les Pyrénées (cheval navarrin), en Auvergne (cheval d'Auvergne), en Limousin (cheval limousin), en Morvan (cheval du Morvan), en Bretagne (bidet breton), et dans les Ardennes (Ardennais de type selle). Les dragons et l'artillerie légère montent des chevaux normands et lorrains à deux fins. La cavalerie lourde se fournit exclusivement en Allemagne²⁴. Pour Denis Bogros, l'élevage du cheval militaire français est « au niveau zéro ». Le duc de Wellington affirme en août 1815 que la cavalerie de la Grande Armée est la plus mal montée d'Europe. Fernand Braudel et Jacques Mulliez notent que le système d'élevage français n'a pas évolué depuis la guerre de Cent Ans²⁵. Le colonel de Brack donne sa préférence au cheval d'Auvergne, cheval du Morvan, bidet breton ou cheval du Béarn²⁶.

Merci pour ces éléments. J’ai cherché à représenter un type plutôt qu’un soldat sujet aux vicissitudes de la vie en campagne.

Petite digression sur la prise de vues, ma palette-studio, en fait un petit coffret de peinture en bois, détourn é de son usage habituel, avec un fond neutre fixé sur l’abattant, et deux plaques recouvertes de papier aluminium ménager, en guise de réflecteurs. La source lumineuse principale est ma lampe d’atelier (tube daylight 18w) et un spot à led sur batteries vient de placer derrière la figurine pour éviter les ombres projetées (intensité réglable). Le tout se range dans le coffret en fin de séance (y compris le bloc de polystyrène et le mini trépied qui supporte le reflex)

Et pendant qu’on y est, l’avancée du week-end (portemanteau et dents de loup… émoussées)

Photo réaliste qui montre bien les lumières sur la robe du cheval.....superbe.

j'adore

Enfin terminé!